Habitant depuis notre plus tendre enfance dans ch’nord, on vous assure qu’il y a des endroits sympathiques à voir et qu’il ne pleut pas tout le temps. Si si, c’est promis ! Pour ce faire nous allons vous parler de nos promenades favorites à travers plusieurs articles.
Nous voici donc partit pour ce premier article dans les Hauts-de-France, qui sera tourné vers l’intérieur des terres.
Composée de 3 étangs, la Louvière fait partie de l’espace naturel de la métropole de Lille. La balade se situe sur un sentier aménagé, le long du canal de la Deûle, où vous pourriez croiser des péniches.
Ce qui nous a plu là-bas, ce sont les arbres immergés dans l’un des étangs qui donnent une ambiance très « fantastique ».
Sinon, ce spot est surtout le lieu privilégié des pécheurs qui y trouveront leur bonheur.
Ce qu’on aime au parc du Héron c’est sa taille et son côté convivial ! Comme il est vaste, il est facile de se perdre dans les allées où il y a moins de monde et ainsi observer la faune (héron, cygne, ect.). Il est également possible de se poser, tranquille, au bord de l’eau pour un pique-nique, repartir se promener et d’un seul coup tomber sur des sculptures au détour d’un chemin. Pour nous, le site est particulièrement beau en automne avec les couleurs chatoyantes des arbres qui se reflètent dans l’eau.
Historiquement, le site des Cinq Tailles de Thumeries était un site industriel servant à la production du sucre. À la suite de son abandon, il a été décidé de le transformer en une réserve naturelle.
Au passage, petite anecdote concernant cette reconversion : l’ancien transformateur est devenu un refuge pour les chauves-souris. Plutôt top non ?
Aujourd’hui, avec la biodiversité que l’on trouve sur ce site la réhabilitation de cet espace est un pari réussi !
Ce lieu qui est accessible toute l’année (PMR), permet d’observer les oiseaux (quatre observatoires) et de faire une jolie promenade en forêt. Vous serez quasiment toujours sur d’observer des oiseaux passant par là, donc munissez-vous de vos jumelles !
Attention tout de même à la période à laquelle vous visitez le site. Le meilleur moment de l’année pour observer des canards, des oies et des limicoles c’est en hiver et pour la majorité des autres migrateurs c’est du printemps à l’automne.
D’un point de vue pratique, sachez que lorsqu’il pleut beaucoup, certains sentiers (ceux qui ne sont pas aménagés) peuvent être inondés et difficilement accessible si vous n’avez pas de bottes.
Ces étangs sont proches d’Amiens et représentent un joli lieu pour se poser, prendre un pique-nique et admirer les Hortillonnages. Ce qu’on aime là-bas, ce sont les barques, les petites parcelles de jardin aménagées et fleuries ainsi que des petits cabanons cachés qui se reflètent dans l’eau et que l’on découvre au fur et à mesure de notre balade.
En plus de faire le tour des étangs, vous pouvez rejoindre le chemin du Halage (qui suit le cours de la Somme) et le poursuivre à pied, ou encore mieux, en vélo. Et étant donné que l’ensemble du trajet ralliant Péronne à Saint Valéry sur Somme fait quand même 120 km, il vaut mieux le faire en version cyclable si vous souhaitez le découvrir en entier.
À coté de Santes, le Relais Nature montre, lui aussi, qu’il est possible de se réapproprier des espaces naturels autrefois pollués. En effet, ce site qui était autrefois une blanchisserie à aujourd’hui était réhabilité en une jolie forêt. De plus, les animateurs du Relais Nature sensibilisent le public (petits et grands) au respect de cet environnement. Ainsi, vous pourrez voir des expositions, participer à des ateliers ou tout simplement allez vous promener. C’est pour cette dernière option que nous avons opté en suivant le sentier du papillon. Pendant cette balade nous avons apprécié passer sur plusieurs passerelles au milieu des arbres ou de l’eau. On a alors vraiment le sentiment de faire partie de la foret.
Dans ce lieu très calme de 110 hectares, vous pouvez choisir d’emprunter différents chemins à pied ou en vélo dans un cadre très bucolique. Nous aimons ce lieu entre terre et eau avec ces jolies passerelles qui passent au-dessus de La Tortue (nom de la rivière) et son allée de saules têtards jusqu’à la Deûle où l’on peut voir des péniches à quai.
En juin, beaucoup de feuilles et de pollens tombent dans l’eau ce qui donne une caractéristique particulière à la rivière qui se pare de doré.
Le canal, long de 5 kilomètres, permet de rejoindre les bords de la Deûle depuis Seclin et de poursuivre jusqu’au parc Mozaïc. Bordé de 280 platanes, le canal est ombragé et très agréable lors de fortes chaleurs. Dans ce lieu, vous pourrez également observer des animaux de différentes espèces (des batraciens, des insectes, des rongeurs et de nombreux oiseaux). Pour info, à l’entrée du canal (côté Seclin) vous pourrez voir une « cache » (ancienne bâtisse industrielle) qui sert à abriter des oiseaux et des chauves-souris.
Si on aime bien ce lieu, c’est parce qu’il n’était pas loin de notre premier logement dans le nord et vite accessible. Mais c’est aussi et surtout parce qu’au mois de mars il y a plein de belles feuilles dorées à la surface de l’eau lors de la période des pollens et les arbres en fleur se reflètent dans le canal ce qui offre un très joli décor.
La Forêt domaniale de Phalempin et ses étangs constituent une des richesses écologique de la métropole lilloise à seulement 15 km de Lille. Très connue elle offre néanmoins beaucoup de tranquillité. En effet, avec ses 679 hectares on ne se marche pas sur les pieds !
Avec de grandes allées, cette forêt est idéale pour se promener en famille. Des panneaux thématiques vous permettent de connaitre la faune et la flore de la forêt (comme des chevreuils, renards, lapins, hermines, écureuils ou encore des jacinthes des bois, des primevères et de nombreux autres arbres).
En fonction des saisons, le site se pare de différentes couleurs et il est agréable de le découvrir sous toutes ses facettes. Même si, avouons-le, nous avons une préférence pour l’automne mais ça vous le savez déjà.
Ce lieu fait partie, en plus des marais d’Annequin, de Cuinchy et de Festuberst, d’une réserve naturelle régionale regroupant des zones humides qui forment en tout 74 hectares. Ce qui nous a plu là-bas, ce sont les chants des grenouilles au mois d’avril / mai. Avec ce fond sonore on se sent immédiatement en plein milieu d’une nature préservée ou l’homme est un simple observateur. En plus des batraciens, on peut y voir de nombreuses espèces d’oiseaux ou d’araignées. Des niches permettent une observation sans perturbation. De plus, les reflets des roseaux, des arbres et des buissons dans l’eau ainsi que les passerelles en bois rendent l’endroit très beau et paisible.
Si vous aimez vous balader au bord de l’eau, les passerelles en bois et admirer de nombreuses espèces d’oiseaux, les marais de la Marque, qui comprennent le site de Péronne-Mélantois et de Fretin, sont fait pour vous.
Comme dans le parc des Cinq Tailles de Thumeries, ces marais disposent d’observatoires ornithologiques, ce qui constitue le principal attrait de ce lieu. De plus, des panneaux explicatifs décrivent les caractéristiques de chaque espèce ainsi que son mode de vie.
Proche de ces deux marais, il existe un moulin situé au milieu des champs et à coté d’une portion pavé de la course cycliste du Paris-Roubaix dans le village de Templeuve-en-Pévèle. D’ailleurs, en hommage à cette course, une sculpture de 120kg appelé le pavé géant créé par l’artiste Renaud Masquelier est posté prés du moulin.
À l’instar du parc de Thumeries, certains chemins ne sont pas praticables lors de fortes pluies.
Les marais des Cavins qui se situent à Bourdon dans la Somme offrent une jolie petite balade de 3km à travers des étangs/marais tourbeux. Autrefois lieu de l’exploitation de la tourbe, ces sites naturels préservés attirent aujourd’hui de nombreux oiseaux, des ragondins et des batraciens. Tenez-vous donc à l’affût afin de rencontrer les habitants des lieux.
Sinon, pour les amoureux de littérature, vous pourrez en apprendre plus sur l’œuvre « En Famille » d’Hector Malot qui s’est beaucoup inspiré de l’environnement des marais des Cavins pour écrire son livre. Plusieurs panneaux disséminés le long de la balade vous apporteront de nombreuses informations.
L’étang Saint-Ladre était autrefois utilisé pour l’extraction de la tourbe mais également pour le blanchiment du linge qui était lessivé plusieurs fois avant d’être étendu sur les prés. Aujourd’hui, une petite balade permet de visiter cet endroit reconverti en réserve naturelle. De nombreuses espèces y vivent et il suffit de tendre l’oreille ou d’ouvrir les yeux pour pouvoir en observer plusieurs lors de votre visite.
A Blangy, vous pouvez faire le tour du grand marais de la Queue (petit parcours d’un kilomètre et demi) ou alors rejoindre le chemin du halage. À savoir pour ceux qui ne sont pas du coin, le chemin du halage fait 160 km en tout et rejoint la côte Picarde. Si vous partez le long de ce beau chemin vous serez donc obligé de faire demi-tour à un moment donné pour retourner au parking.
PS : il y a une zone herbeuse près du parking qui est idéale pour s’installer et profiter d’un pique nique !
Les terrils sont des monticules coniques constitués des résidus extraient des puits miniers. Ils font partie des sites historiques rappelant le passé industrialisé de la région des Hauts-de-France (340 terrils recensés).
Ceux de Loos-en-Gohelle se situent sur la base 11/19. Cela signifie qu’ils étaient rattachés aux puits minier numéro 11 et 19. De plus, ils sont les plus hauts terrils d’Europe en culminant à 186 mètres, et oui rien que ça !
Les terrils en plus d’offrir un point de vue exceptionnel sur le paysage environnent et sur le bassin minier forment une niche écologique importante. En effet, 159 espèces animales et 190 espèces végétales y ont été recensés.
Cette richesse écologique nous a émerveillés lors de nos ballades. Les couleurs sont magnifiques et se contrastent entre elles. La végétation peut y être très colorée (jaune, vert, rouge, violet) surtout au printemps et en été. Et les coucher de soleil sont juste époustouflants.
De nombreux sportifs viennent tester leurs performances physiques (cyclistes, coureurs et randonneurs). Nous en avons vu certains (à qui on tire notre chapeau) enchainer en courant les montées et les descentes.
Un seul des deux terrils (le 74) est aménagé pour monter à son sommet. Vous pouvez tenter l’ascension de l’autre (le 74b), mais cela sera un peu plus périlleux. Il n’est recommandé que pour les « très bon sportifs ». Pour profiter de votre balade, prenait un matériel adapté (chaussures plates et qui tiennent bien le sol). Pour les frileux pensez aussi à prendre un k-way car ça peut souffler pas mal en haut.
Vous l’aurez donc compris, on adore cet endroit et on vous recommande d’y aller au moins une fois.
Voilà, c’est fini pour ce premier article dans le nord ! Si il t’a plu tu peux aller consulter le suivant.
On te souhaite une très belle journée ! À la prochaine, Clem et Val.