La Corse, appelée l’île de beauté en raison de ses somptueux paysages mêlant mer et montagnes, plages et forêts, rivières et maquis, porte très bien son nom. Pendant trois semaines, on en a pris plein les yeux que ce soit pour ses plages ou ses montagnes. Et niveau randonnée, on s’est régalés ! Voilà le programme bonheur et émerveillement qu’on vous propose de découvrir dans cet article.
Sur la route
S’il y a bien une chose qu’on a aimé en Corse, au-delà d’un lieu en particulier, c’est la route !! Tout est beau, tu peux avoir en même temps d’un côté la mer et de l’autre des calanques, des montagnes ou de beaux petits villages. Tu pourras également croiser au détour d’un virage en épingle des vaches ou des cochons sauvages qui sont en train de manger ou de se faire dorer la pilule. Bref, la route est pleine de surprises, et même si tu vas mettre 1h30 pour faire 45 kilomètres (il y a beaucoup de virages ^^) cela te laissera le temps d’observer la nature et de t’amuser avec tes amis. Et, franchement, faire un blind test en voiture face à l’eau bleu azur a une autre saveur 😉
Sartène et Propriano
Pour commencer notre tour de la Corse, nous nous sommes rendus à Sartène. C’est un charmant petit village médiéval avec de belles rues pavées comme on les aime. En plus de ça, on a de belles vues sur la mer et les montagnes en second plan et de petites maisons aux toits orangé/rosé au premier plan. Un début prometteur pour la suite de notre aventure.
Après s’être rassasiés, nous sommes partis faire une balade le long du port. De beaux bateaux et la montagne juste derrière, c‘est super sympa comme promenade digestive ! Nous sommes ensuite allés jusqu’au phare et avons repéré un escalier menant à l’eau un bon mètre en dessous. Étant curieuses et voulant connaître la température de l’eau, une amie et moi sommes descendues. Ce fut pour nous l’occasion d’avoir un gros bisou surprise de la mer qui a complètement mouillé nos chaussures et nous a bien fait rire.
Après ce trop-plein d’amour avec la mer, nous avons décidés d’aller la voir de plus près et de nous rendre à la plage. Là-bas, nous nous sommes baignés et avons escaladé les rochers comme des enfants parce qu’il faut le dire : c’est un gros kiff. Encore plus quand c’est dans un décor pareil, mer bleu azur, rocher de toutes formes, montagnes et tour génoise au loin. Nous avons aussi eu la chance de croiser une famille très sympa qui nous a prêté pour quelques instants leur masque de plongée. Et là, un nouveau monde s’ouvrait à nous avec plein de petits poissons très discrets que l’on n’avait pas forcément remarqués jusqu’à présent. Merci à eux pour ce bon moment !
La plage que l’on pouvait voir de l’autre côté n’était pas du tout fréquenté et nous nous sommes demandé pourquoi. Nous avons eu la réponse quelques jours plus tard. Certaines plages sont laissées à la nature et des plantes (posidonies) viennent s’y déposer (contrairement à d’autres plages qui sont nettoyées pour que les touristes puissent se baigner). Ce genre d’initiative de la part des mairies corse est très importante pour préserver la nature, car les algues permettent de lutter contre l’érosion, d’oxygéner l’eau et forment un habitat pour les animaux.
La cascade des Anglais au col de Vizzavona
et
la cascade du Voile de la Mariée à Bocognano
La randonnée de la cascade des Anglais au col de Vizzavona, c’est une pure beauté ! Tout le chemin, du début jusqu’à la fin est magnifique. Pour commencer, on évolue dans une jolie forêt avec quelques cours d’eau, des rochers, de la mousse et différents types d’arbres. Ensuite, on commence à tomber sur une rivière un peu plus grande où les éléments de la nature baignés de lumière se reflètent dans l’eau. Et puis en continuant, on traverse un pont et là, on comprend que la nature va encore nous époustoufler. Différents bassins d’eau très claire et transparente se succèdent au milieu de grands rochers et les montagnes plantent le décor en arrière-plan. On grimpe pour accéder aux cascades plus en hauteur et moins fréquentées. Et là, c’est l’heure de la trempette (rapide^^). C’est de l’eau de montagne et elle est fraîche. Mais quel moment quand tu es posé dans un aussi beau paysage avec tes amis ! Pendant la balade, de gentils petits lézards viennent nous tenir compagnie.
La randonnée, même si ça grimpe un peu, est facilement accessible(mettez quand même des chaussures adaptées). Il me semble qu’en tout, nous avons fait à peu près 7 kilomètres aller-retour.
Comme pour la cascade des Anglais, la cascade du Voile de la Mariée (à Bocognano) se mérite et il faut grimper un peu pour y accéder. Mais franchement ça en vaut la peine. L’arrivée devant la cascade est impressionnante, car on arrive en hauteur face à la chute. La forte descente que nous devons emprunter pour aller au pied de la cascade donne toute sa mesure à la chute d’eau. Pour effectuer cette dernière portion, une corde accrochée à la paroi vous aidera. Si on fait attention, c’est tout à fait faisable.
On s’est ensuite posés dans un bassin en bas de la cascade. Le jet d’eau qui arrive dans ton dos est vivifiant (c’est frais ^^) mais il fait aussi option massage 100% naturel !
Pour notre plus grand plaisir (nous attendions ça depuis notre arrivée), nous avons croisé un, puis deux puis des dizaines de cochons sauvages sur la route du retour. La journée se terminait en beauté.
Ajaccio
Faire une petite halte à Ajaccio, c’est l’occasion de prendre une bonne glace en terrasse, de déambuler dans les rues colorées en observant les volets si caractéristiques des maisons et de faire un petit tour au marché. Vous croiserez aussi beaucoup Napoléon (Et oui ! Il était corse) et vous constaterez qu’il y a plein de poissons dans le port.
La plage de Mare È Sole et le lac de Tolla
La plage de Mare È Sole est vraiment très belle avec ses arbres plantés au milieu du sable quand on arrive et surtout avec son eau cristalline. Il y a aussi des panneaux de partout indiquant « Attention aux vaches » mais nous n’en avons pas croisé à notre grande déception. Peut-être pour une prochaine fois !
Nous nous sommes ensuite rendus au lac de Tolla qui est un lac artificiel. Le début de la balade commence fort. Nous passons sur le barrage et la vue est épique. Il y a le lac et les montagnes d’un côté et l’a pic du barrage de l’autre. Le vide est impressionnant. Plein d’hirondelles virevoltent devant nous.
Nous continuons ensuite sur le sentier qui fait le tour du lac. En fin de journée, les lumières sont très belles. Les montagnes et les arbres se reflètent dans l’eau. Cette balade est vraiment très agréable ! Vers la moitié du chemin, nous décidons de faire demi-tour, car le lac est vraiment grand et nous ne sommes pas surs d’en faire le tour avant la tombée de la nuit. Il faut apparemment 1h pour en faire le tour en voiture. Les routes pour s’y rendre sont un peu sportives. Il faut slalomer entre les trous et ça bouge un peu, mais on recommande cet endroit.
Les calanches de Piana
Pour découvrir les calanches de Pinna nous avons choisi deux petites randonnées. La première de son beau nom « Le sentier du muletier » nous a fait crapahuter entre les rochers avec une vue à pic sur les calanches et la mer. C’était génialissime. C’est l’un des deux endroits que j’ai (Clem) le plus préféré en Corse ! Le chemin de quatre kilomètres grimpe bien, mais est tout à fait possible en prenant son temps.
Après les déambulations dans les montagnes, on débouche sur la route. Et là, même si on a déjà pu l’expérimenter en venant en voiture jusqu’au parking, on se rend vraiment compte que la route est impressionnante. Elle serpente entre de hautes roches, proche du précipice et elle est étroite. C’est juste super beau. On avance en espérant trouver une forme célèbre de mariés dans les rochers, mais sans succès. Finalement, c’est un couple qui nous montre l’emplacement dudit rocher que l’on a toujours du mal à voir comme une mariée.^^ Par contre, on voit une tête de tortue (non indiquée) sur la route qu’on a tous vu directement !
Le retour vers le parking se fait par la route, il faut donc être prudent. Mais c’est vraiment très joli aussi de ce côté. Et on peut admirer le célèbre Coeur des calanches. Pas difficile à trouver celui-là tellement il est photographié et est bien visible.
Je vous mets le lien de la randonnée qu’on a suivi ici : https://www.visorando.com/randonnee-l-ancien-sentier-muletier-de-piana-ota/
Faites juste attention au début, il faut bien avancer pour trouver le stade de foot. Comme nous pensions qu’il serait visible depuis le parking, on a essayé le début d’autres chemins avant de comprendre qu’il ne fallait pas mal continuer le sentier principal. Bref, on est toujours aussi doué en repérage de balisages ^^
Nous sommes ensuite partis en voiture vers la randonée du Château fort. Au début de ce sentier, on peut voir un rocher en forme de « tête de chien » (un teckel à notre avis ^^). Puis on se met en route, au milieu d’un petit bois d’abord, puis des rochers pour déboucher sur la mer ! En avançant, on aperçoit en face de nous un gros rocher rectangulaire : le château fort ! Objectif de cette excursion. Ne vous attendez pas à voir un vrai château. Ici, les formes des roches et l’imagination autour de celles-ci créent les points de repère. Cette balade très rapide et facile (45 minutes aller-retour) est aussi très très jolie. Si vous voulez en savoir plus, nous avons suivi ce site: https://www.randonneespourpetitsetgrands.com/index.php/idees-randos/la-corse/49-les-calanche-de-piana-le-chemin-du-chateau-fort
Corte et les piscine naturelles de la Restonica
Le village de Corte offre un beau point de vue sur les montagnes et c’est un endroit bien sympa pour une pause repas.
Après avoir circulé dans les rues, on est vite rappelés par la nature (ce qui, à notre sens, est le plus époustouflant en Corse). On fait alors une petite marche d’une heure qui nous amène à descendre les nombreuses marches de la citadelle, puis, on suit un petit sentier nous offrant une vue de l’extérieur de la citadelle. Ensuite, on arrive à une petite rivière à l’ombre où on peut se poser et observer les libellules, avant de remonter vers la citadelle et ces marches. Ce lieu serait sympa pour une épreuve d’immunité si un « Corse express » existait.
Suite à ce petit moment, on a bien chaud et on décide d’aller faire trempette et de se rafraîchir aux gorges de la Restonica.
Ces magnifiques gorges sont accessibles à plusieurs niveaux depuis la route. Il est facile de trouver une piscine naturelle où il n’y a personne et de se baigner tranquillement. De l’eau transparente, des rochers, les montagnes et les copains, tout va bien !
Après ce moment de rafraîchissement, nous sommes partis vers le Airbnb que nous avions réservé dans le nord de la Corse. Et les Corses sont très accueillants ! À notre arrivée, un petit panier remplit de spécialités corses (Canistrelli, rosé corse, orezza) nous attendait.
Cette convivialité a continué les jours suivants. L’un des chats du propriétaire avait pris un petit bout de notre pâté et hop, le lendemain, une bouteille de limencello nous attendait sur la terrasse ! Trop gentil !
La tour de Sénèque et Nonza
Pour notre première virée dans le nord, nous sommes partis vers la tour de Sénèque. En arrivant sur le parking, on voit la tour sur le mont au-dessus de nous et on se dit « ok, dans 25 minutes je serai tout là-haut ! » On commence l’ascension à travers le maquis puis la forêt. Arrivées assez en hauteur, les premières vues entre les arbres sont observables. Puis on débouche sur l’éperon rocheux avec une vue magnifique sur la côte d’un côté et la tour avec les montagnes de l’autre. Vraiment très sympa comme balade !
Après la découverte de la tour, nous nous dirigeons vers Nonza. Le village est mignon et la vue sur les alentours vaut vraiment le coup, mais ce que nous avons le plus aimé là-bas, c’est la plage de galet noir ! Depuis les hauteurs, on voit plein de dessins ou de petits mots faits avec les galets. Depuis le bas, on profite d’un paysage dont nous n’avons pas l’habitude. Avec les galets noirs fins et agréable sous les pieds (sauf quand il fait très chaud, prévoir des tongs), avec la mer claire et chaude et avec la vue sur le village en hauteur, on était vraiment bien ! Quand tu es dans l’eau, les frottements des galets avec le mouvement des vagues créent un petit son ASMR de qualité. Tu peux te détendre à 300 % !
Calvi et l'Île-Rousse
Le lendemain, on part à la découverte de la citadelle de Calvi. Les petites ruelles et les vues sur la mer rendent notre promenade très sympa. Voyez par vous-même !
Ensuite, direction l’Île Rousse. Même si la ville est jolie, ce qui nous intéresse vraiment, c’est de nous rendre sur l’île de la Pietra. Et franchement, on n’est pas déçus. Tout le long du chemin, on est entourés par la mer, les roches orangées, les montagnes et, en montant, la ville se dévoile petit à petit dans ce beau décor. On marche sur une route où il n’y a quasiment personne et on a qu’à profiter de la beauté du paysage ! En redescendant, une petite glace pour nous rafraîchir termine la journée en beauté.
Saint-Florent et le sentier des douaniers
Pour notre dernier jour dans le nord, on souhaite découvrir le désert des Agriates. Et si on appelle ce lieu désert, ce n’est pas pour rien ! On pensait trouver des paysages asséchés, mais on n’avait pas pensé, et on ne s’était pas assez renseignés, sur le fait que cet espace unique serait difficile d’accès. Une fois arrivé à 11 km de l’endroit que l’on cherchait à atteindre, le GPS nous indiquait 55 minutes de route ! En discutant avec des personnes du coin, on comprend que la suite du trajet ne peut se faire qu’en 4×4 ! On laisse donc tomber l’idée d’aller à la plage du Lotu et on se dirige vers Saint-Florent.
La ville n’est pas extraordinaire, même si c’est sympa de s’y balader. Ce que l’on a vraiment beaucoup aimé là-bas, c’est le sentier des douaniers ! C’est juste magnifique ! On longe la côte sur un tout petit chemin, où on ne croise pas grand monde. Le lieu n’est quasiment que pour nous et le paysage est paradisiaque. Un vrai bonheur !
Après ce bon moment, nous partons vers la Corse de l’Est pour retrouver la famille !
Kayac de mer et plongée
Nous décidons avec le cousin et ses amis de partir pour une aprem kayak. Pour la première fois depuis notre arrivée, le ciel est menaçant, mais nous arrivons à passer entre les gouttes. On se dirige vers un tout petit bout de plage où on accoste. À partir de là, on enfile nos masques et tubas et on part à la rencontre du monde marin. Et il se passe plein de choses à côté de nos pieds, même à 30 centimètres de profondeur. Entre les rochers et les algues, on aperçoit des oursins (parfois énormes) et on se dit « oh il y avait tout ça juste à côté de moi et je ne m’en doutais pas du tout ! Nos pieds ont eu de la chance jusqu’à présent ». On voit aussi plein de petits poissons, des étoiles de mer, des bernards l’ermite et des sortes de tomates de mer. Un grand moment. On ne fait pas ça tous les jours.
On décide ensuite de bouger pour aller à un endroit où il y a des grottes. Le cousin (qui est du coin) nous dit qu’il y a plein d’animaux à voir là-bas. On est super pressés et on se jette à l’eau jusqu’au moment où on entend « Remontez tout de suite, il y a des méduses partout « . On n’est jamais remontés aussi vite dans nos kayaks ^^. La découverte des grottes sera pour une prochaine fois. Nous rentrons très heureux de cette journée au plus proche de la mer.
Porto-Vecchio,
la plage de Palombaggia
et les piscines naturelles de Sainte-Lucie
Après un gros orage qui a duré une bonne partie de la nuit, le temps s’est bien rafraichi. On décide de partir pour Porto-Vecchio. C’est sympa si tu veux te faire un petit moment « boutiques » dans tes vacances, mais sinon, on a vite fait le tour de cette ville. Du coup, on décide d’aller retrouver la nature et surtout la mer. Direction la plage de Palombaggia.
On enchaîne donc notre journée avec une petite promenade le long de la plage. La couleur de l’eau est démentielle comme d’habitude en Corse ! On ne trempe que nos pieds, car nous n’avons pas assez chaud pour faire une vraie baignade. Après cet intermède maritime, nous sommes partis vers les piscines naturelles de Sainte-Lucie.
Pour parvenir jusqu’à ces piscines naturelles d’une pure beauté, il faut emprunter une route non goudronnée et avec pas mal de trous. En prenant son temps, on y arrive très bien. Et une fois arrivé là-bas, gros moment de bonheur, il n’y avait personne (sauf un couple qui installait sa tente pour la nuit cachée au milieu des arbres) ! On a donc pu profiter, rien que tous les quatre, de cet espace naturel au coucher du soleil. Nous avons observé la cascade, sauté de pierre en pierre, fait des photos, vraiment, on en a profité à fond et on s’est éclaté !
Juste deux petites infos qui ont leur importance. Premièrement, on ne capte pas dans ce coin-là et deuxièmement, il ne faut surtout pas faire pipi dans l’eau de la rivière sous peine d’attraper la maladie des escargots ! Sur place, des panneaux vous explique très bien tout ça.
Bonifacio et la plage de Balistra
Le lendemain, arrivés de bonne heure pour pouvoir se garer facilement (merci Tata Zabou pour le conseil) nous débarquons à Bonifacio. Il y a beaucoup de vent ce qui est bien agréable quand la chaleur augmente au fur et à mesure que la journée avance.
Tant qu’il est encore tôt, nous décidons de traverser la ville pour aller directement vers le phare à quatre kilomètres de là. Nous nous élevons sur la falaise ce qui nous permet d’avoir une jolie vue sur la ville et sur le pan de falaise sur laquelle elle repose. D’ici tu te dis: « je marchais là-dessus, alors qu’on dirait que les maisons sont prêtes à tomber dans la mer ». C’est vraiment impressionnant et splendide à la fois. Plus nous avançons, plus la ville se fond dans le paysage au milieu d’une végétation rêche et colorée de différentes nuances de vert. Le ciel et la mer sont d’un bleu immaculé et les falaises viennent contraster tout ça. On en prend plein les yeux. Arrivé à la pointe où se situe le phare, le vent est tellement fort qu’on est obligé de crier pour s’entendre parler ce qui nous a bien fait rire.
Nous retournons ensuite, par le même chemin, vers la ville. Bonifacio est très touristique, mais elle a malgré tout gardé son cachet. On passe entre les ruelles colorées, devant une maison où Napoléon Bonaparte a séjourné et on est impressionné par les escaliers étroits et super pentus. Pour monter tes courses, tu as intérêt à être super motivé ! Nous faisons aussi la citadelle et l’escalier du Roy d’Aragon. Cet escalier, avec ses grandes marches et qui descend fortement nous a scotché. C’est vraiment à faire si vous vous rendez dans cette ville.
La journée était déjà bien avancée, mais on avait envie de se poser un peu en bord de mer. On s’est donc rendu à la plage de Balistra qui est très jolie. Comme elle était bien fraîche, nous avons profité tranquillement du paysage.
Bavella randonnée du Trou de la Bombe
La journée suivante, nous partons pour la randonnée du Trou de la Bombe (6 km). Comme à notre habitude (nous sommes très fort niveau orientation) on se perd. Après 20 min de descente non-stop, on s’est dit que ça ne collait pas trop avec la description de la rando, nous décidons de remonter. Et on se rend compte (grâce à des randonneurs très sympas) qu’on a loupé un panneau et que nous étions en fait parti vers une belle portion du GR20 (cf les deux photos en haut à droite si vous voulez voir comment ça grimpait). Cela nous aura néanmoins permis d’avoir des vues splendides sur les montagnes environnantes et sur la forêt, pas de regrets.
Une fois repartis sur le bon chemin, on alterne entre des passages en forêt et des passages avec des vues sur des rochers et des montagnes. C’est vraiment très beau. Une fois arrivés au trou (qui fait quand même 8 mètres de diamètre) vous avez le choix, soit l’admirer de loin, soit aller (enfin escalader) jusqu’au bord du trou. Si vous choisissez la deuxième option faite très attention et allez-y avec quelqu’un de grand. Je (Clémence), avec mon 1m58, n’aurais pas pu revenir si je n’avais pas été aidé par l’un de mes amis.
Une fois arrivé au trou, c’est juste ouf. Derrière, ça tombe à pic et tu vois toute la descente entre les montagnes jusqu’à la mer.
Pour le petit mot de la fin concernant cette randonnée, ce qui nous a marqué pendant cette journée, c’est l’entraide entre randonneurs.
Bavella les vasques naturelles de Purcaraccia
Pour notre dernier jour dans l’Est de la Corse, nous sommes retournés à Bavella. Mais cette fois, nous avons fait une petite balade jusqu’aux vasques naturelles de la Purcaraccia. Pour s’y rendre, il faut descendre la route jusqu’à un virage et prendre un petit chemin quelque peu caché au milieu de la végétation. Le lieu est pas mal fréquenté, mais heureusement pour nous nous, les gens étaient plutôt sur le départ lorsque nous avons commencé à marcher.
Le sentier est relativement facile au début et se complexifie un peu par la suite. Il faut s’attendre à crapahuter un peu au milieu des rochers et à grimper quelques belles pentes. Néanmoins, sachez que des enfants sont montés jusqu’aux vasques avec leur famille donc c’est tout à fait faisable. Et on vous conseille vraiment d’aller jusqu’au bout, car c’est vraiment très beau !
Une fois sortis de la végétation, après avoir grimpé, c’est la récompense. Il y a de belles vasques avec de l’eau ultra transparente, des toboggans naturels qui te permettent de t’amuser comme un petit fou, des cascades et les montagnes tout autour de nous. On voit aussi passer des groupes de canyoning dont un composé uniquement d’enfants et qui se sont lancés dans une descente en rappel sur l’une des plus grosses cascades. Impressionnant !
En montant pas mal, on avait une vasque uniquement pour nous et c’était le pied ! Mais pour descendre de celle-ci, ça glisse beaucoup (roche très lisse et trempée) nous avons donc décidé de le faire sans les sacs pour éviter de se blesser. Les garçons sont restés en haut pour nous faire glisser les affaires jusqu’en bas, ou nous, les filles, devions les réceptionner. Et est-ce que vous sentez la connerie venir ?! ^^ Résultat, on a eu une chaussure tombée dans l’eau, trempée et on a failli perdre la GoPro dans l’une des piscines (heureusement pour nous pas trop profonde et super claire). Bref, très belle journée avec cette petite anecdote qui nous a bien fait rire. Ha et j’ai (Clémence) aussi réussi à faire du toboggan ce qui est une victoire pour moi après avoir paniqué un été précédent en canyoning ^^. Retour à la voiture, heureux, où nous avons partagé en maillot de bain un petit verre de limoncello.
Randonnée du lac Nino
Le lac Nino …. une aprem de pur kiffe !! La randonnée, qui est classée en facile, est quand même assez corsée. Il faut s’attendre à monter quasi non-stop pendant 2h30 et vous avez intérêt à aimer les rochers ^^ Le décor de la montée, qui passe par une partie boisée puis par une partie montagne (la plus grosse partie) est déjà bien sympa.
Quand on croise des gens, ils nous indiquent en pointant du doigt, « c’est la haut ! ». Tu comprends alors qu’il faut aller tout en haut du col, là-bas, au loin et tu es super fier une fois en haut. Tu es aussi super heureux et tu as l’impression d’être privilégié quand tu vois ce qui était caché de ton regard et qui se dévoile devant toi. Au revoir paysage de roche, tu arrives d’un coup sur une plaine verte, avec des pozzines (ce sont des trous remplis d’eau dans le sol) et des chevaux/vaches en liberté. Quel moment !
Après un bon petit pique-nique (cachez vous des animaux si vous ne voulez pas qu’ils vous poursuivent, on a vu des familles un peu en galère avec ça) nous avons déambulé dans ce décor de fou une bonne heure. Quand on marche sur l’herbe, on peut s’enfoncer un peu et avoir les pieds trempés. Le sol est, par endroits, complètement imbibé ! Belle expérience ^^ Tout autour de toi, le ciel se reflète dans l’eau des pozzines et tu as par moment l’impression d’être dans un paysage digne du seigneur des anneaux.
Nous avons ensuite entamé la descente avec plein de belles images en tête.
Journée bateau:
reserve naturelle de Scandola,
Girolata et les calanches de Piana
Pour notre dernière journée visite de la Corse, nous avons décidé de la visiter autrement en prenant le bateau. Nous voilà donc partis pour une journée complète en mer avec au programme : la réserve de Scandola, petite pause dej à Girolata et enfin les calanches de Piana.
Pendant la matinée, nous avons eu un peu de houle et je (Clem) découvre que j’ai le mal de mer. Néanmoins, les paysages sont magnifiques, avec des nuances d’orange et de vert pour les roches (en fonction des types de roches, plus ou moins friables) et le bleu magnifique de la Méditerrannée. On aperçoit aussi des cormorans et des nids de Balbuzards. Nous avons appris par la suite, que ces derniers sont menacés à cause du tourisme, car les passages de bateaux sont trop fréquents. Cela nous a attristés, et nous espérons que les bateaux éviteront de s’approcher des nids et que les touristes seront informés. À retenir donc pour la suite de nos voyages : toujours s’informer sur les répercussions des activités sur la faune et la flore environnante.
Après cette matinée, nous sommes déposés à Girolata. Cela permet de retrouver le plancher des vaches et de se remettre de ses émotions/vomito. Le lieu, avec ses roches oranges, l’eau claire de la mer et les petits poissons qui viennent se balader jusqu’entre tes pieds, est magnifique.
Puis, nous repartons de plus belle pour 4h de bateau. Cette fois-ci, nous sommes en hauteur et exit le mal de mer pour ma part, yes ! Les roches des calanches de Piana sont tout aussi belles qu’à Scandola et nous apprécions tout particulièrement les deux arches visibles le long du chemin. De notre point de vue, on peut aussi observer les petits bateaux s’avancer puis disparaître dans des « couloirs », c’est impressionnant. On voit également une roche en forme de phoque.
Le capitaine du bateau commente le paysage et l’histoire des lieux tout au long de la journée. On voit que c’est un passionné, amoureux de son île ! Sur le retour, on voit une dernière fois les îles sanguinaires avant de rentrer dans le golfe d’Ajaccio qui est le troisième plus grand golfe du monde, selon notre guide.
Après cette journée maritime, nous décidons avec les amis, de nous poser le soir sur la plage pour prendre un petit apéro puis des pizzas. Tout en discutant et en sirotant un peu de Freixenet, on voyait le soleil rouge descendre à l’horizon pour finalement aller se coucher derrière la mer. Puis on s’est mis en maillot de bain et hop, bain de minuit !! L’eau était encore très agréable et chaude pour l’heure tardive. Un vrai moment de rigolade et de bonheur avant de rentrer à la maison.
Pour finir ces trois semaines corses, nous avons passé les deux derniers jours à profiter en famille, à la maison ou à la plage. Merci à eux de nous avoir permis de vivre toutes ces aventures en nous hébergeant !
Puis, est venu le temps des au revoir. On vous retrouve dans un an et demi promis !
On espère que cet article sur la Corse vous aura plu. Des bisous tout le monde. Passez une belle journée.
Clem et Val
Au top l’article ! Ca rappelle tellement des bons souvenirs… Quand est-ce qu’on y retourne ?
Oui tellement de bons souvenirs !!!