Coucou tout le monde ! On a fait un week-end de trois jours en Normandie au mois de juillet qu’on avait pas encore partagé avec vous, alors on rattrape ça ! Ha et on l’a fait version nomade ! Ça nous manquait trop ^^
Alors pourquoi une voiture et pas un van ? Parce qu’on ne voulait pas que ça coûte trop cher, parce qu’on avait besoin dans tous les cas d’une seconde voiture et qu’on y a vu le moyen de lier l’utile à l’agréable en l’aménageant. Voili voilou ! On vous laisse regarder en premier lieu une photo de Picca au début de l’aménagement (oui, elle aussi, on lui a donné un petit nom ^^) et ensuite, on vous parle de la région très connue pour ses plages du débarquement, mais pas que !
Pour commencer notre périple normand, on décide dans un premier temps d’aller dans un endroit qui me tentait depuis un moment : Etretat. On y arrive à 18 h. C’est un peu la course parce qu’il est déjà un peu tard (il ne faut pas oublier de trouver le spot dodo du soir et on préfère éviter de manger de nuit parce que c’est plus galère et ça se rafraichit ^^). Mais arriver à cette heure-là nous permet de profiter des lumières du soir et punaise qu’est-ce que c’était beau ! On a admiré la mer bleutée, les arches nimbées de doré et leurs strates de silex et de craie; tout ça avec quelques fleurs par-ci, par-là, c’était top. Plus on s’éloigne de la ville sur les falaises plus la nature prend place. On a juste à ouvrir les yeux et à profiter.
Au bout d’un moment, le soleil qui descend toujours plus bas nous envoie un message : il est temps d’aller au camp ! ^^
On trouve alors un spot en bord de plage où plusieurs caravanes et vans sont déjà présents. Quand on arrive on nous salut, l’ambiance est décontractée et il y a des toilettes publiques. Nous qui appréhendions un peu l’aspect hygiène pour ce week-end parce que la France n’est pas particulièrement connue pour la vanlife, nous sommes agréablement surpris !
On se sent bien sur ce camp et on décide que vu le programme du lendemain, on redormira là une deuxième fois.
Le lendemain de notre arrivée en Normandie, on rejoint Fécamp. On prend le temps d’observer les falaises depuis un point de vue en hauteur, non loin de la chapelle, quand on tombe sur un passionné d’histoire qui vient souvent en Normandie. On parle de la guerre, des Américains venus en France à la recherche de leur passé et des chutes de pans de falaise. Il y en a eu un conséquent, non loin de là où on se trouve, quelques jours auparavant. On se dit au revoir et on part déambuler au milieu des bunkers jusqu’au fameux Mammut. Il est très connu parce qu’il devait être très grand et muni d’un radar longue distance, mais il n’a jamais été terminé.
On prend ensuite la direction de la ville. On descend la colline, on longe le port, on va jusqu’à la plage et on passe voir le palais Bénédictine avant de faire le chemin en sens inverse. C’était sympa, mais on a clairement préféré les hauteurs de la ville.
Au moment d’entamer notre montée de la colline, une averse de fou nous tombe dessus et on remarque une inscription sur le mur de la maison en face de nous » MDR bon courage ». Nous ne l’avions pas du tout remarqué en descendant et ça nous a bien fait rire en la voyant.
PS : en vrai, la remontée n’était pas si terrible et la pluie n’a duré que 5 minutes ^^
Ensuite, nous sommes allés à Yport où nous avons pris, encore une fois, un peu de hauteur sur les falaises. La vue de là-haut est jolie et on a commencé à s’enfoncer de plus en plus au milieu des champs. Le petit bout de sentier que nous avons pris fait partie du GR 21 et donne une petite idée de ce que représente ce chemin de grande randonnée. On ne s’est néanmoins pas trop éloigné, car les nuages commençaient à devenir bien menaçants. Le vent était si fort qu’on lutté un peu pour avancer. ^^ En redescendant vers la ville, on a vu que des surfers s’en donnaient à cœur joie !
À la suite d’Yport, nous sommes retournés à Étretat afin de faire l’autre partie des falaises. Celles en amont si j’ai bien compris. Le temps qui n’est pas du tout le même que celui de la veille nous montre ce paysage sous un tout autre aspect ce qu’on a beaucoup apprécié. Le vent était juste incroyablement fort, on avait du mal à marcher, il m’a même fait reculer une ou deux fois et les vagues en bas des falaises étaient déchaînées. C’était aussi très joli à voir !
De ce côté, il y a plein d’affiches présentant des aviateurs et leur parcours. La traversée de l’Atlantique n’était pas une mince affaire et beaucoup sont morts en tentant de réaliser cet exploit. La découverte de la Normandie ce n’est pas que des éléments rapportant à la Seconde Guerre mondiale, on y apprend aussi le début de l’aviation !
Le samedi, on passe le pont de Normandie direction Honfleur. On suit le chemin « des incontournables » proposé par l’office du tourisme. Notre exploration de cette vieille ville nous amène à déambuler au milieu de plein de rues pavées et de jolies maisons à colombages. Pour les amateurs d’art, il y a aussi beaucoup de galeries d’artiste.
Le samedi, c’est aussi jour de marché et on voit plein de producteurs différents et de produits en tous genres qui nous mettent l’eau à la bouche. On se pose ensuite face au port pour le repas. Il y a du monde en terrasse. On baigne dans une atmosphère détendue et de bonne humeur qu’on apprécie beaucoup.
Anecdote : Honfleur est jumelée avec la ville de Sandwich en Angleterre. Ce nom, qui veut dire à la base « port sur le sable », est bien relié à l’aliment que nous avons nous-même dégusté ce midi-là à Honfleur. En effet, John Montagu, 4eme comte de Sandwich et amiral de la flotte anglaise est l’inventeur du sandwich. Et comme il parrainait James Cook l’explorateur, ce dernier a voulu lui faire plaisir en nommant des iles volcaniques qu’il avait découvert « les îles sandwich » et qui portent toujours ce nom aujourd’hui. Voilà, vous faites ce que vous voulez de cette info ^^
On continue notre route vers un petit village qui est classé dans « les plus beaux villages de France » : Le Bec-Hellouin. La visite se fait assez rapidement, car ce n’est pas un village très grand, mais qu’est-ce que c’est mignon. Ça vaut clairement le détour. Les maisons sont toutes plus jolies les unes que les autres !
Même si nous n’avons pas eu le temps de la faire, il paraît que la visite de l’abbaye est très intéressante.
Pour finir notre journée, on se rend à 10 min du Bec-Hellouin au domaine d’où nous avons la chance de participer à la dernière visite guidée de la journée. On vous la recommande, la guide est une véritable passionnée qui nous a emmenés avec elle dans son univers.
Oui, parce qu’on en apprend plus sur le château lors de la visite, mais on s’intéresse surtout au parc du château qui est un arboretum. On n’avait jamais visité de lieu comme ça jusqu’à présent, on n’aurait peut-être pas pensé à le faire si on avait su ce que c’était alors que c’était juste passionnant. On déambule au milieu des arbres d’espèces très différentes les unes des autres et on est sensibilisé aux caractéristiques de chacune d’elles ainsi qu’aux stratégies qu’elles emploient pour grandir, se reproduire, survivre.
Nous avons particulièrement aimé les cèdres du Liban, les séquoias géants et les pins thuyas géants. Ha et dans cet arboretum, il y a même un pin très rare qu’on trouve dans les Blues Mountains d’Australie ! Mais ce qui nous a le plus épatés, ce sont les hêtres tortillards qui nous ont offert une sacrée surprise ! Ces derniers, qui formaient de l’extérieur un amas feuillu, étaient en fait entrelacé ensemble et forment une véritable cabane. Quand on passe dedans, on se croirait dans un monde féerique ! Il y a plusieurs explications pour expliquer ce résultat végétal, certaines scientifiques et d’autres tenant du mythe. En tout cas, certaines d’entre elles nous ont bien fait rire et on vous encourage à faire la visite pour les découvrir vous-même ! Je ne vous mets qu’une photo de l’extérieur afin de ne pas gâcher la surprise !
Le soir au camp, nous avons papoté avec un couple de retraités très sympathique qui voyagent en camping-car. Nous nous sommes ensuite dits au revoir, car c’était l’heure du repas. Quelle ne fut pas notre surprise d’entendre quelqu’un taper au carreau. Ils venaient nous offrir des tranches de melon pour le dessert ! Les belles rencontres se font partout !
Pour notre dernier jour en Normandie, nous avons visité Giverny, célèbre jardin conçu par Claude Monet. On a accès aux deux jardins, l’un de fleurs et l’autre d’eau d’inspiration japonaise, ainsi qu’à la maison de Monet où plusieurs de ses œuvres sont exposées. Pour les amoureux des fleurs, vous trouverez votre bonheur au milieu de toutes les variétés qui sont présentes sur le site ! Ça fait un joli mélange de couleurs et de formes. Le deuxième jardin offre quant à lui de jolis reflets colorés avec l’eau présent un peu partout.
Après Giverny, nous avons pris la direction du château Gaillard. On vous conseille de passer par le point de vue en hauteur en face du site, ça vaut vraiment le coup ! On a pris notre pique-nique en face de cette vue, c’était très agréable.
Ensuite, nous avons fait la visite guidée du château qui a duré 1h30. Même s’il ne reste que des ruines la visite était très intéressante. On a appris beaucoup de choses sur Richard Coeur de Lion, Jean sans Terre, Philippe Auguste, sur la vie des soldats postés ici et sur la tragique histoire des habitants du village en contrebas. On en vient à se mettre dans la peau des personnages et à penser stratégie défensive. Bref, c’était une très belle découverte !
Lyons-la-Forêt était sur notre chemin pour rentrer et comme il est lui aussi classé parmi les plus beaux villages de France on s’est dit que ça serait un bon lieu pour une pause. C’est surtout la place qui est mignonne et où il fait bon prendre un petit rafraîchissement.
Voilà ce que nous avons pu visiter lors de notre séjour en Normandie ! La prochaine fois que nous irons là-bas nous essayerons de descendre plus afin de visiter les plages du débarquement et la suite de cette jolie côte normande. On espère que ça vous aura plu. On vous fait des bisous ! À la prochaine !