Bon, désolé pour le délai entre le dernier article et celui-ci. On sait que ça fait long, mais pour nous, c’est important que les expériences/rencontres du voyage soient vécues à fond. On les a donc fait passer avant l’écriture de cet article ce qui explique en partie pourquoi vous n’avez pas eu trop de nouvelles ces derniers temps.
Après un bon moment sans voyager à cause du covid, nous avons enfin pu reprendre notre aventure sur la route le 15/06/20 et nous en avons vécu des moments sympas !
Nous avons recommencé notre périple à l’endroit où nous l’avions laissé trois mois auparavant, c’est-à-dire, au parc national de Karijini dans le Western Australia. Puis, nous avons avancé dans le Northern Territory et sommes allés jusqu’à Mataranka. Entre l’excitation de reprendre le voyage, notre projet de nouveau retardé, plein de beaux paysages et de belles rencontres, il s’en est passé des choses !! Du coup, c’est parti, on vous raconte tous ça !
C’est donc après un bon moment de frustration à attendre de pouvoir reprendre le voyage et deux jours de route que nous arrivons très, très heureux à Karijini. Nous avions déjà adoré la Dales gorge et la Joffre gorge lors de notre précédent passage et nous étions tout fous à l’idée de découvrir toutes les autres gorges de ce très beau parc.
Nous avons tout de suite commencé notre journée de découverte avec la Kalamina gorge. Et nous n’avons vraiment pas été déçu ! Avec tous les reflets des falaises rouges et du ciel bleu dans l’eau nous avons passé notre temps à dire « whahouuu« , « c’est trop beau », « hoooo« . Et tout ça à continué jusqu’à ce qu’on arrive face à une arche dans la roche marquant alors la fin du parcours.
Puis, nous nous sommes rendus jusqu’à la Knox gorge. Là-bas, le chemin est aussi très sympa, les falaises plus hautes. Mais ce qui nous a le plus marqué, c’est la fin du chemin qui t’amène face à un passage étroit dans la roche partant dans un dégradé de couleurs incroyables avec des stries noires au bas des gorges (ou l’eau se déverse) et partant de plus en plus vers du rouge/orange au fur et à mesure que l’on monte vers le ciel ! C’était l’endroit parfait pour un petit goûter !
On reprend ensuite la route direction la Weano gorge qui nous a offert un parcours un peu plus aventureux et comme on les aime ! En crapahutant au milieu de la gorge, tu te diriges petit à petit vers une portion plus étroite où tu as les pieds dans l’eau. Ce passage te fait déboucher en hauteur devant un bassin rond. Pour y descendre, tu dois t’accrocher à une rambarde et descendre quelques marches incrustées dans la roche de la gorge. De nouveau, on ressent ce sentiment, si particulier, de l’excitation de l’aventure et de la découverte mêlées.
Une ouverture dans la roche, de l’autre coté de celle de notre arrivée, nous attire. Tu peux y aller en nageant ou en longeant les parois orangées. C’est cette deuxième option que l’on a choisie ! On arrive à explorer cet endroit et je suis très fière de revenir en ayant seulement mouillé le bas de mon short (l’eau était assez froide donc je n’avais pas trop envie d’y aller à la nage ^^) !
C’est aussi dans cette gorge qu’on fait la rencontre de deux Français, Bastien et Annaëlle avec qui on s’entend tout de suite bien et avec qui on décide de finir la journée.
C’est donc à quatre que l’on se dirige vers la dernière gorge de la journée : la Hancock gorge. Quand tu t’engages dans cette gorge, tu arrives assez rapidement devant un point d’eau à traverser et que tu ne peux pas éviter. À cette occasion, on abandonne nos chaussures de randonnées et on décide de continuer l’aventure pieds nus ce qui s’avère très agréable et plus facile pour s’accrocher aux parois.
Cette gorge nous paraît être la plus aventureuse, on se demande toujours ce qu’on va voir au virage suivant de la roche et on est aux anges ! Le clou du spectacle est une ouverture étroite dans la roche, plus en profondeur qu’à Knox gorge et avec deux petits bassins visibles. On prend quelques photos et on profite ensuite de la beauté de l’endroit.
Après toutes ces découvertes, on reprend un peu la voiture. On arrive vers une plateforme qui te permet d’avoir un point de vue sur trois gorges (Joffre, Hancock et Weano) depuis les hauteurs. Les couleurs du soir rendent le tout très beau, on dit au revoir à nos nouveaux amis, on a passé une journée mémorable.
Après Karijini, on se rend tranquillement vers Broome en prenant notre temps (on a alors toujours pas de date d’ouverture pour les frontières du territoire du nord). On s’arrête à une station pour refaire le plein et faire une pause repas quand on fait la connaissance de deux autres Français, Mathilde et Aurélien. Comme nous, ils veulent remonter pour visiter le nord et comme nous, ils viennent de lire les nouvelles fraîchement tombées : ouverture des frontières vers le nord le 17 juillet (soit dans 3 semaines …).
On commence à papoter de la suite de nos projets, puis d’autres sujets et on se rend compte 4h plus tard qu’il serait temps de trouver un free camp pour le soir. On s’y retrouve et on passe toute la soirée à discuter et à regarder la voie lactée.
Le lendemain, on décide de bouger ensemble au même endroit et on part explorer les alentours avant d’arriver à Broome. C’est comme ça, qu’on se retrouve à Port Smith à nager à coté de la mangrove. Au début, on n’est pas très rassurés, car la zone où les crocodiles marins peuvent être présents commence à se rapprocher (c’est-à-dire à partir de Broome). Mais des Australiens se baignent et nous disent qu’il n’y a pas de danger donc c’est parti pour une petite baignade.
Le lendemain de Port Smith on arrive à quatre à Broome. En repassant au centre d’information de la ville, on revoit Annaëlle et Bastien avec qui on discute. On sait qu’on va tous devoir attendre un petit moment avant de repartir (les frontières n’ouvrant que le 17/07/2020) et une petite vie à six s’organise.
On fait parfois du yoga et des abdos le matin, on joue au volley-ball au coucher du soleil (et on se récompense avec de petits mojitos), on regarde le coucher du soleil à Cable beach et on observe les dromadaires passer. On s’amuse aussi à prendre nos ombres en photos, on chasse les empreintes de dinosaures (que l’on trouvera au bout de la troisième excursion à Gantheaume point^^), on assiste à « Staircase to the moon » (le lever de lune qui fait comme des marches dans l’eau) et on se fait des soirées barbecue à papoter au coin du feu. On observe les oiseaux et on essaie de trouver des épaves d’avion à marée basse (qu’on n’a jamais trouvé ^^). On prend aussi le temps de se reposer, de lire, de dessiner et de partager des moments avec nos amis.
C’était frustrant d’être, encore une fois, retardé, mais on a fait de très belles rencontres et on a finalement passé un bon moment à Broome dont on se souviendra surtout pour l’aventure humaine qu’on y a vécue.
Pendant que nous étions bloqués sur Broome, on en a aussi profité aussi pour visiter la côte sud-ouest de la péninsule de Dampier. Les roches rouges qui donnent sur l’océan bleu turquoise valent vraiment le détour.
On a aussi découvert une exploitation de perle d’huitre (fermée à cause du covid) mais qui nous a permis de trouver un petit ponton s’enfonçant dans l’eau et nous permettant d’observer pas mal de méduses de très près. Des panneaux présents partout nous avertissent de nous méfier des méduses et des « salty » c’est-à-dire des crocodiles marins.
Ps : pour la petite anecdote, on était très heureux de voir comment notre tout petit 4X4 réagissait dans le sable. Et puis il y a eu un moment où on s’est malheureusement retrouvés bloqués. La voiture n’étant pas assez haute elle s’est retrouvée en équilibre sur un banc de sable trop haut au milieu de la route. Je me suis alors mise à creuser pour nous sortir de la pendant que Val partait chercher de l’aide. Quelques minutes plus tard, un Australien avec son gros 4X4 et ses câbles est arrivé et nous a sortis de là. Sept minutes après s’être bloqués dans le sable nous étions déjà sortis de là ! Les Australiens sont très solidaires et on remercie ce monsieur ! De plus, il nous a donné une astuce. Dans ce genre de situation, notre voiture passe, il faut juste mettre une roue au milieu de la voie ou il y a beaucoup de sable et l’autre dans le bas-côté qui est aussi plus haut. On saura pour la prochaine fois !
Après nos deux semaines et demie à Broome nous avons dit au revoir à nos amis et sommes enfin repartis (le 09/07/20) pour découvrir le début de la Gibb River Road accessible à tous les véhicules. On commence notre visite par la Windjana gorge. Étant partis tôt, on a eu la chance de voir plein de petits kangourous le long de la route. Ceux du nord sont vraiment trop beaux, avec un peu de noir au niveau des yeux comme s’ils avaient de l’eye-liner.
Une fois sur place, tu entres tout de suite dans l’aventure en passant par une arche dans la roche de la grande paroi noire/oranger pour accéder à la gorge, et tu tombes tout de suite sur un panneau « attention crocos » avec des images de blessures. On ne pouvait rêver mieux ! Ensuite, tu avances petit à petit jusqu’à l’eau qui se trouve en bas des parois vertigineuses de la gorge (quand tu es dans un lieu relativement plat depuis un moment et que tu tombes là-dessus, ça te paraît ultra grand ^^). Et tout de suite, tu commences à voir des crocos ! Il y en a qui se prélassent sur les rochers ou d’autres qui barbotent dans l’eau.
On débute ensuite une marche qui permet d’aller plus loin dans la gorge. Assez éloigné de l’eau pendant un bon moment, on a le temps d’observer des fourmis vertes. Dans l’épisode d’Ushuaïa nature sur l’Australie, j’avais vu un Aborigène en manger, mais je dois avouer qu’on n’a pas osé tenter.
Sur le chemin du retour, on s’est arrêté au niveau d’un banc de sable ou plus d’une dizaine de crocodiles prenaient le soleil. C’était fou et on est contents d’avoir pu les voir de si près, en pleine nature et sans les déranger.
PS : les falaises de Windjana étaient des barrières de corail pendant la période du dévonien.
Après la découverte de la gorge, nous avons repris la voiture direction Tunnel creek. Et dans ce lieu, tu vis une sacrée expérience. Tu suis un tunnel naturel qui laisse parfois passer des puits de lumière, mais qui est la majorité du temps dans le noir et tu marches régulièrement dans l’eau (au plus haut jusqu’à la taille) à côté des crocos d’eau douce.
Ayant prévu le coup, on avait pris nos lampes frontales afin de nous orienter et de nous rassurer un peu aussi, on ne va pas se mentir. Quand un croco était en surface et que nos lampes l’éclairaient, on voyait deux yeux rouges au loin. Sacré moment !
Le lendemain, on part à la découverte de Geikie Gorge. En mangeant sous le kiosque à côté du parking, on repère des affiches indiquant la hauteur de l’eau dans cet endroit lors de la saison des pluies. Et au plus haut, l’eau est déjà montée jusqu’à deux mètres au-dessus du kiosque. D’autres panneaux nous permettant quant à eux d’en savoir plus sur la faune et la flore locale. On est alors très étonnés d’apprendre que des requins bouledogues remontent la rivière et arrivent jusqu’ici.
On se lance ensuite sur le petit chemin qui permet de longer la gorge. On est impressionné par la démarcation de couleur le long des parois. On apprend alors que le blanc correspond au niveau de l’eau pendant la saison des pluies.
À la fin du parcours, on arrive près de l’eau et là, on a la chance de voir un crocodile. Ils sont vraiment partout !
Après une journée de route, nous arrivons dans le coin du Purnululu national park. La route qui lie la route principale au parc est une route de 53Km normalement exclusivement réservée aux 4X4. Avec la faible hauteur de notre CRV on hésite à se lancer. On demande alors conseil au monsieur qui gère un camping juste avant le début de cette route. Voyant notre voiture, il nous dit que cela serait « probablement possible » mais qu’il faudra faire bien attention. On décide alors d’y aller ! Et, au bout d’une heure et cinquante-six minutes en ne dépassant jamais les 40Km on arrive sans encombre dans le parc qui est, bizarrement, beaucoup plus accessible que la route que l’on vient de prendre. Paris gagné ! On n’a plus qu’à faire la même pour le retour !
Tout de suite, on s’arrête au Osman lookout qui te permet de voir une forêt verte délimitée par des monts verts d’un côté et de grandes parois orangées de l’autre. Hyper motivé par ce beau décor, on débute la Echidna Chasm walk. Après avoir marché dans le lit de la rivière, tu te rapproches de plus en plus des parois, tu marches entre les palmiers et tu rentres dans une faille étroite. C’est magnifique, impressionnant et c’est l’un de nos plus beaux souvenirs de Purnululu.
Le soleil se couchant petit à petit on s’est ensuite dépêché pour admirer ce spectacle depuis le Kungkalanayi lookout !
Pour notre deuxième jour à Purnululu, nous avons fait une randonnée de 15km qui nous a permis de voir : The domes, Cathedrale gorge, une vue splendide depuis le Piccaninny creek lookout (notre endroit préféré de la journée !) et la Whipe snake gorge.
Lors de cette journée, nous avons été marqués par les termitières accrochées en hauteur sur les parois des Bungles Bungles (c’est le nom de tous les dômes rocheux que vous voyez sur les photos). On n’avait jamais vu ça ! On ne sait pas trop pourquoi elles sont là, mais on s’est dit que c’était peut-être pour échapper à la monter des eaux lors de la saison des pluies.
Sinon, on a aussi était scotché par les sillons creusés dans le sol (photo tout en bas à gauche) par le torrent qui traverse la zone en saison des pluies. Vu que là, c‘était complètement sec on a du mal à imaginer la chose !!
Après Purnululu, nous étions trop heureux d’être rejoints par Mathilde et Aurélien pour la suite de l’aventure. Ensemble, nous nous sommes rendus à Whyndham. Bon concrètement il n’y avait pas grand-chose à visiter là-bas (le lieu est juste connu pour sa grande sculpture de crocodile) mais on a trouvé un super lieu où passer la soirée et la nuit : un lac asséché. Tu te sens seul au monde, les lumières du coucher et du lever du soleil étaient folles et on a tellement bien vu la voie lactée ! C’était un beau spectacle!
Le lendemain, on est allé à Kununurra, dernière ville avant de pouvoir passer la frontière avec le Northern Territory qui ouvrait enfin ce jour-là. Là, on y a retrouvé Bastien et Annaëlle. Le groupe de six était reformé ! On en a aussi profité pour imprimer des border pass obligatoires (tu dois renseigner où tu es allé dans les 28 derniers jours) pour aller dans le nord. Tout était prêt pour la suite de l’aventure !
On a ensuite profité de cet arrêt pour visiter le point vert de la ville : le Mirima national park. C’est un parc tout petit qu’on a visité en 45 minutes, mais qui n’est pas dénué de charme et nous a bien plu.
En fin de journée, on a pu passer la frontière en présentant nos papiers aux policiers. Nous qui nous nous attendions à beaucoup d’attente il n’y a eu aucun problème et tout est allé vite ! Victoire, nous sommes enfin dans le nord !
Première étape de notre découverte du nord, on se rend au Keep River national park où on effectue une marche de 2km. Celle-ci nous mène face à une paroi rocheuse sur laquelle on peut apercevoir des dessins aborigènes. Cette balade étant peu fréquentée, il n’y a pas d’aménagements particuliers. Tu dois donc chercher les dessins par toi-même ce qui nous a beaucoup plu ! C’était comme un jeu, tout était à découvrir ! « Là un émeu ! Et là, c’est un kangourou ! »
Ce site étant toujours un lieu important pour la communauté aborigène de cet endroit, un panneau nous indique qu’on ne peut pas aller plus loin le long de la paroi car ce lieu est sacré pour eux. Ils continuent de venir ici et de peindre.
La journée suivante, on part pour une randonnée de 15 Km au cœur du Nitmuluk national park afin de découvrir quelques-une des gorges le long de la rivière Katherine (il y en a treize en tout).
En chemin, nous sommes passés par deux points de vue très sympa (le Pat’s lookout et le Jadda’s lookout) nous permettant d’observer le joli paysage et de repérer un crocodile dans l’eau (on le voyait très bien malgré la distance, il devait donc être assez costaud pour un freshy).
Une fois à la Butterfly Gorge on prend notre temps, on pique-nique et on réfléchit quant au fait de se baigner. Il n’y a que des freshy ici donc normalement pas de problème, mais l’eau trouble ne nous rassure pas et on décide de passer notre tour pour la baignade. À la place, on regarde trois tortues au long cou qui se balade et chassent les poissons justes devant nous !
Pour finir la journée en beauté, on fait finalement trempette dans une eau claire avec des plantes tropicales tout autour de nous dans les sources chaudes de Katherine. Tu suis le courant puis tu remontes à pied au début du parcours et… tu recommences ! On s’est amusés comme des enfants à remonter à contre-courant et à faire des photos/vidéos sous l’eau. C’était parfait !
Que dire d’Edith falls… On a beaucoup aimé ! C’est beau, la balade est sympa, tu peux te baigner et papoter avec tes amis au soleil, au top !
Après toutes ces belles découvertes le long de la route voilà venue le moment de se rendre dans l’un des parcs les plus célèbres d’Australie : le Kakadu nationnal park. Dus au covid-19 plusieurs endroits étaient fermés et une gorge était condamnée pour extraction de crocodile. C’est un peu dommage, mais de ce fait le parc était gratuit !
Pour notre premier jour là-bas, nous nous sommes rendus à la Maguk gorge en suivant la rivière avant d’arriver devant le beau paysage que vous voyez en dessous. Comme d’habitude le panneau attention croco est présent avec marqué « faible risque » à côté. On commence à avoir l’habitude et cette fois-ci pas d’hésitation pour la baignade !
Pour finir la journée, on découvre ensuite le site de Nourlangie où on peut observer des peintures aborigènes ainsi qu’un beau panorama en fin de parcours. Les dessins sont bien plus détaillés et colorés que tous ceux que l’on a pu voir auparavant. Montrant beaucoup de scènes de chasse ainsi que la faune locale, on en apprend un peu plus sur les histoires importantes pour la communauté aborigène de Kakadu.
Dès le matin de la journée suivante, ça commence bien. Partie au bord de l’étang du free camp pour voir s’il y a des crocos je vois à la place deux gros aigles qui foncent vers l’eau pour pécher. Le road trip c‘est aussi ça, savourer des moments uniques rien que pour toi.
Une fois tout le monde prêt, nous partons pour Cahills crossing. Ce lieu étant réputé pour l’observation des crocodiles marins, on espère bien en voir au moins un. Et le moins qu‘on puisse dire, c’est que l’on n’a pas été déçu ! Nous en avons vu une douzaine ! Nous étions hyper impressionnés de les voir, là, dans la nature et les avons observés pendant une bonne heure. À un moment l’un des crocos s’est rapproché de plus en plus d’un oiseau. On a bien cru qu’il allait l’attraper, mais il n’a pas tenté le coup. Ici, les panneaux indiquent qu’une personne est déjà décédée, ce n’est pas la même histoire que la veille.
Ensuite, nous sommes allés à Ubbir qui est, à plus grande échelle, un peu comme à Nourlangie. Tu as de magnifiques peintures et un point de vue bien sympa !
Avant de partir, nous avons fait un dernier arrêt à Mamukala. C’est un endroit où tu as une passerelle d’observation ornithologique. On a vu plein d’oiseaux différents dont trois nouveaux avec une préférence pour le petit que vous voyez à gauche. Ces couleurs étaient magnifiques ! On a aussi vu (très rapidement) une horde de cochons sauvages accompagnés de nombreux petits qui ont déguerpi très vite ! On ne s’attendait pas à tomber sur ça ici. C’est en fait des cochons importés qui se sont enfuis ou ont été libérés et qui se sont bien adaptés à l’environnement. Trop bien même, en mangeant et en piétinant, ils détruisent cet écosystème. Autant, on savait que le chat, les lapins et les renards avaient causé beaucoup de dégâts autant les cochons, on ne savait pas.
Notre passage dans cette ville a été assez rapide. On s’est d’abord baladé au niveau des quais et ensuite au jardin botanique. Mais nous n’avons pas était captivé par l’endroit et avons préféré vite repartir en pleine nature !
Une fois arrivés au Litchfield national park nous faisons un premier arrêt au magnetic termite mounds. On y voit une grande termitière de 5 mètres de haut et on peut observer à quel point toutes les termitières sont bien alignées. Les termites se servent du magnétisme de la terre afin de se repérer et dans le but de construire la face la plus importante de la termitière au nord. Comme ça, elles évitent de se faire griller en été lors des grosses chaleurs. Elles sont bien organisées ces petites bêtes !
On fait ensuite un second arrêt au Buley rockhole, succession de petites piscines naturelles dans lesquelles nous nous sommes baignés. Toujours dans l’idée de faire trempette, nous sommes partis pour la Florence falls. L’endroit est super beau, le bassin était grand et nous avons pu voir pas mal de poissons avec les masques.
En retournant au camp le soir, nous avons repéré une petite araignée sauteuse sur notre chaise (l’araignée jaune). Elle était trop mimi et faisait de petits bonds sur nos bras. Nous avons voulu la prendre en photo pour immortaliser cet instant. Mais nous avons eu bien du mal à la faire car elle n’arrêtait pas de sauter de nos mains à l’appareil photo ^^
Pour bien commencer notre deuxième jour nous avions décidé de passer par Tabletop swamp afin d’observer quelques oiseaux. Mais nous n’avons pas eu beaucoup de succès ! ^^
Nous avons donc ensuite continué notre chemin jusqu’à la Tolmer falls où nous avons fait une petite balade d’1,5km. Puis nous avons enchaîné avec la Tjaetaba falls. Là-bas, tu arrives en fait en haut de la cascade et tu as un petit bassin où tu peux te baigner (on s’est rendu compte au cours de la baignade qu’il y avait des sortes de petits vers noirs dans l’eau avec nous, sympa ^^). L’endroit étant beau et calme on a sorti le hamac et on a profité !
Pour finir, notre découverte de ce parc nous sommes allés à la Wangi falls. l’endroit était magnifique mais l’eau glacée ^^ Val a eu le courage de se baigner et d’aller de l’autre côté du bassin, pas moi ^^ Nous avons ensuite marché jusqu’à un petit observatoire dans la forêt et avons vu pleins de chauves-souris.
Après cette bonne journée, nous avons passé une soirée particulière. Car après ces bons moments de découvertes, de rigolade et de partage à six, le temps était venu de dire au revoir à Annaëlle et Bastien qui rentraient en France. Le voyage continu à quatre !
Le lendemain de cette bonne soirée, nous partons pour Berry Springs. Nous avons adoré cet endroit !!! L’eau est chaude et tu circules dans trois bassins naturels reliés entre eux avec, tout autour de toi, des plantes tropicales. L’eau super claire laisse passer les rayons du soleil assez profondément, c’est trop beau !!! On décide d’y passer la journée complète.
Alors là … On a vraiment, mais alors vraiment surkiffé ce lieu ! L’eau à 32 degrés déjà, c’est validé, mais en plus le cadre est juste whaaaa !! Le premier bassin (Mataranka thermal pool) que nous avons fait était aménagé. C’était déjà super, mais le deuxième (Bitter Springs) qui est beaucoup plus naturel était incroyable ! À part des barres pour descendre dans l’eau et en sortir l’endroit est complètement sauvage. On a même vu deux tortues à long cou se balader dans les plantes aquatiques. Tu suis le courant de la rivière et tu n’as qu’à te laisser porter et profiter.
Voilà, après tant de bons moments passés notre voyage dans le Northern Territory prenait fin. Nous avons ensuite roulé, roulé et encore roulé ^^ Etant fatigués du temps passé en voiture nous avons décidé de ne pas aller au centre du pays et de continuer notre chemin vers Townsville en compagnie de Mathilde et Aurélien. Nous avons réussi à passer dans le Queensland sans aucun problème avec les border pass. Le voyage continue ! À bientôt pour la suite de nos aventures.
On vous souhaite une magnifique journée.
Clem et Val